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Les énergies vertes en réponse au cri d’alarme du GIEC

La présence plurielle de Sedgwick France en Métropole, en Corse et sur les départements d’outre-mer livre un point de vue omniscient sur les tendances environnementales et l’évolution de nos écosystèmes terrestres et maritimes. Le constat de nos experts énergies renouvelables rejoint le récent cri d’alarme lancé par le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) : le réchauffement de la planète est la conséquence principale de la transformation de l’écosystème terrestre et de l'appauvrissement de la diversité biologique. Il n’est jamais vain de rappeler l’urgence de prévenir les risques climatiques majeurs du 21ème siècle.

Cartographie de l’urgence climatique

1.5°C. L’indice mondiale de référence à ne pas dépasser pour minimiser les effets du réchauffement climatique a été remis en cause dans le dernier rapport préliminaire du GIEC [1]. Les zones insulaires où Sedgwick agit, régulièrement sous le joug des effets du dérèglement climatique, attestent de ce constat [2]. Dans l’outre-mer, l’élévation du niveau des océans, causée par l’intensification des tempêtes, accroît les incursions d'eau marine dans les terres avec pour conséquence la salinisation des sols et des nappes phréatiques. Or, dans cette zone intertropicale, les littoraux s’appuient sur les écosystèmes naturels pour se prémunir des conséquences des phénomènes météorologiques extraordinaires. En outre, selon le rapport du GIEC, l'élévation moyenne du niveau marin devrait atteindre 24 à 30 cm d'ici 2065, une hausse de la fréquence des cyclones de catégorie 4 à 5 dans ces régions est également à prévoir. Autant de dangers pour le développement de la faune et de la flore locale, ainsi que pour l’agriculture commerciale et de substance.

Des risques tout aussi inquiétants prennent une autre forme en Corse : les récentes conclusions des travaux sur l’environnement terrestre et planétaire menés par l'institut scientifique Pierre Simon Laplace annonce une augmentation de 4 à 5 degrés de la température sur l’ile [3]. Le thermomètre pourrait y atteindre 50 degrés à la fin du siècle, provoquant ainsi des épisodes de sécheresses sans précédent engendrant une érosion des sols et une augmentation du risque de pénurie d’eau.

Alternatives vertes

Cet état des lieux est réversible. Les énergies renouvelables, faibles émettrices de particules polluantes, représentent en effet des alternatives efficientes dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre, facilitant ainsi une gestion raisonnée des ressources. Selon l’agence internationale de l’Energie, la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité devrait passer à près de 30 % en 2021 [4]. Une donnée qui tend à s’accroitre, particulièrement sur nos différents territoires d’intervention où elles sont fortement utilisées.

Centrales hydroélectriques ou photovoltaïques ombrières/flottantes avec stockage par batterie, parcs éoliens, énergies marines, géothermiques, centrales biomasse… toutes ces sources se développent, en s’intégrant dans des « Smart Grids », réseaux interconnectés favorisant une gestion transparente et optimisée en temps réel de la distribution d’électricité. Les spécificités propres à ces sources impliquent une attention similaire à celle portée aux matières fossiles lors des procédés de captation et de transformation pour en assurer l’usage de façon responsable.

Énergies renouvelables, risques permanents

Dans ce contexte, Sedgwick accompagne ses clients (privés ou institutionnels) grâce à l’interconnexion de ses différentes solutions conjuguées à la polyvalence de son réseau d’experts mondial. Nous suivons l’évolution de l’ensemble des éléments constitutifs du parc énergétique et de ses infrastructures pour en garantir une exploitation performante et pérenne.

Cette analyse intègre les dommages aux biens, qu’ils soient du fait des catastrophes naturelles, d’incendies ou de bris de machine, et livre des scénarios de perte de recettes permettant à l’exploitant de couvrir un manque de revenus. Plus largement, nous étudions l’ensemble du périmètre des risques susceptibles d’engendrer une rupture dans la chaine de production, depuis les dommages en cours de transports de ces équipements, qui nécessitent des techniques de manipulation précises et un conditionnement adapté, jusqu’aux accidents en cours de chantier pour lesquels nous disposons de solutions sur mesure.

Les gisements, l’irradiation solaire, le vent et l’eau sont soumis à des aléas. Par conséquence, nous accompagnons aussi nos clients dans la maitrise des dommages liés aux pertes d’exploitation de ces ressources naturelles imprévisibles.

Anticiper les besoins et les risques de demain

Si la terre doit accueillir 9.7 milliards d’individus d’ici 2050 comme le prévoit les Nations Unies [5], cette croissance démographique appellera irrémédiablement une augmentation de la production énergétique mondiale. De nouveaux défis émergeront pour nos mandats des énergies renouvelables, notamment en termes de capacité de fourniture prévue au niveau des « Smart Grids ». Dans une voie de modernisation des installations, on constate d’ailleurs déjà en Métropole un phénomène de « repowering » consistant à remplacer intégralement ou partiellement des unités de production d’anciennes centrales.

Encore une fois, nous serons au plus près des chantiers nos clients pour les soutenir dans l’élaboration de ces alternatives énergétiques essentielles aussi bien pour la planète, le bien-être des individus que pour le développement économique des territoires.

Sources

[1] https://www.ipcc.ch/report/sixth-assessment-report-cycle/

[2]https://www.cbd.int/islands/doc/idr/Climate%20Change%20and%20Biodiversity%20in%20EU%20overseas%20entities/Reunion%20publication-fr.pdf

[3] Météo France avec l'institut Pierre Simon Laplace

[4] https://www.iea.org/reports/global-energy-review-2021?mode=overview

[5] https://www.un.org/fr/sections/issues-depth/population/index.html

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